Blacksad – Alors, tout tombe – première partie – Diaz Canales et Guarnido

Le mot de l’éditeur

L’HISTOIRE COMMENCE PENDANT LA REPRÉSENTATION EN PLEIN AIR D’UNE PIÈCE DE THÉÂTRE, DANS LE CADRE DU FESTIVAL SHAKESPEARE IN THE PARK.


Parmi la foule, un certain John Blacksad, détective privé bien connu de nos  services. Très élégant dans son costume vert, il savoure ce moment de détente, même s’il ne peut s’empêcher d’établir un parallèle entre la comédie et son destin personnel. « Et moi, sans la moindre vocation, je suis devenu un professionnel du drame.

New York city

Public et acteur, basses passions et misère humaine en veux-tu en voilà. » Cette parenthèse culturelle dans son rude quotidien de « privé » ne dure pas bien longtemps. Un certain Kenneth Clarke, président du syndicat des travailleurs du métro, fait appel à ses services. La Mafia a mandaté un tueur à gages pour le liquider, et il souhaite vivement que Blacksad intervienne avant qu’il ne soit trop tard.
Clarke est devenu gênant pour Solomon, le maître bâtisseur de l’aménagement de New York, qui rêve de démanteler le réseau de transports en commun de la ville pour faire la place à de gigantesques autoroutes urbaines. Le dernier projet de Solomon, véritable point d’orgue de sa carrière, consiste à construire le plus grand pont suspendu du monde, sur lequel passera une autoroute à douze voies.
Le symbole, selon lui, du progrès et du triomphe de l’automobile.

Blacksad ne sera pas le seul à s’intéresser à ce personnage tout-puissant. Son copain Weekly, journaliste spécialisé dans les ragots et le sensationnel, décide de lui consacrer un reportage au long cours dans l’espoir de redorer son blason auprès du nouveau directeur de son journal, What’s News

Mon avis

Voilà 8 ans que l’on attendait le retour de John Blacksad et on est pas déçu. Diaz Canales et Guarnido sont revenus aux fondamentaux qui avaient fait le phénomène de la BD.

Weekly et Solomon – l’ami fidèle et le méchant.

New York ville faite d’ombres et de lumières est omniprésente (la couverture annonçait d’ailleurs la couleur). Les personnages ont des tronches incroyables comme seul Guarnido peut les sortir. Le dessin est riche, ambitieux avec toujours une science du cadrage unique. Et l’histoire est dense. Blacksad côtoie des amis, des truands, des clients, des artistes et petit à petit le puzzle se met en place pour construire une excellente intrigue.

Ce nouveau numéro de Blacksad n’a qu’un défaut, le second volet du dyptique paraître début 2023.

Détail

Blacksad – Alors, tout tombe – première partie –

Scénario : Juan Diaz Canales

Dessin et couleur : Juanjo Guarnido

Paru en octobre 2021 AUX Editions Dargaud

 

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