Peaux épaisses de Laurent Genefort, Serge Le Tendre et Pasquale Frisenda

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On choisit pas sa famille…

Dans un futur lointain et une certaine galaxie, des humains ont été génétiquement modifiés pour travailler dans le vide spatial et qui plus est sans combinaison de protection. Malheureusement, du fait de leurs caractéristiques, leur peau est une denrée rare qui s’arrache dans tous les bons marchés noirs de la ceinture extérieure. Mais que font la SPA et Elon Musk ?

Dans ce premier tome, nous suivons les aventures de Lark, un chasseur de prime au cuir tanné (bon elle était facile) ex peau épaisse qui cherche à retrouver son clan à la suite d’un mystérieux message reçu.

Manque de pot (c’est dingue ce que je suis drôle !) il attire l’attention de méchantes multinationales intéressées par les peaux et qui dépêchent une escouade de tueurs à la mine patibulaire mais presque, dirigée par Roxo, un autre mercenaire.

Sur un scénario à l’épaisseur d’un papier de cigarette, l’album nous entraîne dans tous les coins de la galaxie à la recherche des Nomarals, Lark faisant rapidement équipe avec Windy, une jolie anthropologue pour les retrouver tout en échappant à Roxo et ses enfants de coeurs.

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L’avis de Bdlire

Tiré du roman éponyme de Laurent Genefort écrit en 1992, l’album est un hommage aux récits de SF des années 70, notamment Blade Runner (créé en 68) ou l’inénarrable, mais non moins culte Mercenaires de l’espace de Murakami.

Comme dans tout bon western de l’espace, le bon et le méchant sont engagés dans une lutte à mort dont dépendra le sort des centaines d’opprimés… mais bon ne vendons pas la peau de …. enfin vous m’avez compris.
Le scénario est à la fois basique et confus, ce qui est en soit une sorte d’exploit. La confusion vient de la multitude de lieux et de personnages pendant les 30 premières pages qui certes nous font voyager, mais ont du mal à installer une histoire pourtant digne d’un Sergio Leone auquel l’album emprunte un grand nombre de codes d’ailleurs.
 
Pour autant, même si on espère un peu que le scénario fera peau neuve pour le second tome, le dessin vaut à lui seul la lecture de ce premier opus. Avec un trait d’un grand réalisme et un dessin dense, Pasquale Frisenda nous montre qu’il est aussi à l’aise dans les scènes d’actions brutales que dans les paysages grandioses de ce space opéra.

Visuellement on en redemande !

Pourquoi vous allez aimer ou pas

Parce que c’est un récit de science fiction magnifiquement dessiné qui essaye de renouer avec une certaine tradition du récit d’anticipation, Blade Runner en tête…

Détails

  • Éditeur : LES HUMANOIDES ASSOCIES
  • Nombre de tomes : 1
  • Parution : Avril 2021
  • Scénario original : Laurent GENEFORT
  • Adaptation du scénario : Serge LE TENDRE
  • Dessins : Pasquale FRISENDA
  • Couleurs : Stefani RENNEE

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