Il faut flinguer Ramirez, tome 2 de Nicolas Petrimaux

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Nettoyage par le vide…

La suite des aventures du plus célèbre réparateur d’aspirateurs des Etats-Unis, dans un second tome aussi délirant qu’un bon millésime de Tarantino. Un flash back nous permet d’en apprendre un peu plus sur l’histoire du père de Jacques et sur la clique qui cherche désespérément à flinguer le fils au gré des pages.

Après un épisode en ville, le second tome nous emmène dans un road trip tout en couleur à la recherche d’un avion et d’un festival de Rock avec la moitié des forces de police de l’Arizona et des flingueurs du Mexique aux fesses.

Pendant ce temps, l’inspecteur Eddy Vox et son équipe enquêtent suite à la tuerie du lancement du Vacuumizer 2000 de la société de Robotop. En fouillant son appartement, les inspecteurs tombent sur une cache dans le sous-sol qui révèle une bonne partie des secret de l’employé de l’année de Robotop. 

La chasse à l’homme de ce second opus trouve son paroxysme dans une station d’essence paumée au milieu du désert, transformée rapidement en église version the Killer ou en hôpital version Hard boiled de John Woo. C’est beau, jouissif, hilarant, violent et totalement immoral.

La critique Rock

C’est peu dire si ce second tome était attendu après la claque graphique et scénaristique du premier opus de Nicolas Petrimaux. Et se second millésime est tout simplement excellent.

Sous forme de flashbacks, l’intrigue essaie d’apporter une légère cohérence entre tous ces personnages qui veulent flinguer notre représentant en aspirateur et franchement, mais alors franchement, on s’en fout totalement. Le réalisme n’étant pas un critère esthétique, cela permet surtout d’introduire de nouvelles scènes toutes plus barrées et jouissives les unes que les autres, comme dans un bon Pulp fiction. L’auteur nous sert avec le plus sérieux bordel, les grands thèmes du récit comme celui de la famille, de la célébrité musicale et du manque certain de loyauté et d’honnêteté chez les voyous. C’est fort comme une grenade dégoupillée, la bande son d’un concert des Ramones en plus.

Comme dans le premier tome, l’auteur n’oublie pas d’entrecouper les chapitres de publicités délirantes pour des produits plus improbables les uns que les autres.

Issu de l’univers du jeu vidéo, Nicolas Petrimaux nous sert de nouveau un splendide caviar pour la pupille. Réalisé entièrement en numérique, l’album est encore plus beau que le premier opus. Le soleil et la lumières sont omniprésent dans ce décor de Western et les pages regorgent de décors somptueux, d’explosions pyrotechniques et de scènes de festivals de Rock.

Le cocktail fonctionne à merveille.

Pourquoi vous allez aimer ou pas

Si vous avez aimé le premier, les ambiances de Tarantino, Woo ou même Peckinpah, si vous avez envie de vous évader et si vous êtes vraiment branché belles mécaniques d’aspirateur, cet album est fait pour vous.

Détails

  • Éditeur : Glénat
  • Nombre de tomes : 2 / 3
  • Parution : Décembre 2020
  • Scénario, dessin et couleurs : Nicolas PETRIMAUX
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