Witchball time !
Avec Derby grand Sabbath, Arthur de Pins nous livre un final à mi-chemin entre une partie de Quidditch et Rollerball (Norman Jewinson, 1975).
Le parc de zombie, le plus loufoque du Nord est l’enjeu d’une bataille boursière sanglante entre démons Pour arbitrer ce contentieux démoniaque, Béhémoth lance le Sabbath Grand Derby. Dans une arène digne de Rollerball, 5 sorcières s’affrontent dans un balai (c’est le cas de le dire) aussi délirant que violent. Désireuse de sauver les prisonniers du parc, Gretchen relève le gant et se lance dans la compétition dans son balai skate face à Charlotte Hawkins, Yoon Lee Kwan, Nina Yarochenko et la championne Jane McAllister.
Pendant ce temps, au dehors, la révolte s’organise dans le bar tabac du coin sous la direction des derniers rescapés squelettes, loup garous et autres vampires désœuvrés
L’avis de BDLIRE sur Zombillénium
Les histoires de famille sont toujours de compliqués. Au milieu d’une myriade d’effets pyrotechniques, Arthur de Pins nous livre peut-être l’épisode le plus intimiste de la saga. L’album se déroule comme un vieil album de famille qui nous permet de revoir une dernière fois, tous les héros complètement barrés de cette saga fantastique. Et c’est avec une certaine nostalgie que nous disons au revoir à Gretchen, Aurélien, Athon, Francis, Sirius, Astaroth et tout le conseil d’administration des démons.
Un univers visuel typique du cinéma d’animation
Graphiquement, on retrouve cet univers un peu lunaire et totalement absurde qui fait ressembler l’ensemble à un jeu vidéo des années 90, période Monkey Island. C’est coloré, fun et remarquablement mis en scène, avec un sens de la case exceptionnel.