OU LE REGARD NE PORTE PAS de Georges Abolin et Olivier Pont chez DARGAUD

Résumé

En 1906, William est un jeune garçon quand il débarque avec ses parents et sa petite sœur à Barelito, village de pêcheurs dans le sud de l’Italie. Toute la famille arrive de Londres et se laisse porter par le projet de pêche au large du paternel. Ils sont submergés par la beauté du lieu et par l’excitation que suscite cette nouvelle vie. Dans le même temps, ils font face à l’hostilité des pêcheurs locaux qui leur réservent un accueil glacial, notamment parce qu’ils craignent pour leur travail. Heureusement, ils font la connaissance de Francesco leur voisin qui lui au contraire se montre accueillant et aidant. Francesco est le père de Lisa une petite fille du même âge que William. Rapidement, William éprouve une forte émotion au contact de Lisa qui l’embarque dans ses frasques. Un soir, elle lui présente Paolo et Nino et les met face à ce qui va les unir toute leur vie : ils sont tous les 4 nés le même jour… Une amitié forte naît alors, ponctuée par des séances mi-spiritisme mi-vaudoux jusqu’au moment où la défiance des villageois va tourner au drame

Le nuage de mots

 

Mon avis

“Où le regard ne porte pas”  est une BD que je recommande à ceux qui ne connaissent pas l’univers de la Bande Dessinée. C’est une des premières BD que j’ai lue, une fois sortie de mes classiques d’alors qu’étaient Astérix, Lucky Luke, les Tuniques Bleues…

Une histoire que l’on prend le temps d’installer avec les premiers rôles, les seconds rôles, un décors de rêve qui donne envie de voyager, des personnages attachants, des histoires croustillantes et une intrigue qui finit par prendre le pas sur toute l’histoire. Tout y est, porté par le dessin du génial Olivier Pont qu’on a retrouvé récemment dans “Un putain de salopard” aux Editions Rue de Sèvres. Ces personnages sont vivants et bénéficient d’une vraie mise en scène cinématographique.

Bref, un MUST HAVE !

Comment j’y suis venu ?

C’est un ami, J. Lantz qui m’a conseillé de lire “Où le regard ne porte pas”. Je voulais ouvrir mon paysage de Bandes dessinées. Ces autres conseils étaient Blacksad – Dargaud, Isaac le pirate – Dargaud ou le plus original David Boring – éditions Cornelius. Merci à toi Jérôme !!

15 ans après j’ai eu envie de le relire après la découverte de “Un putain de salopard” de Régis Loisel et du même Olivier Pont.

“Où le regard ne porte pas” de Georges Abolin et Olivier Pont aux éditions DARGAUD – collection Long Courrier

Tomes 1 et 2 sortis en 2004.

 

 

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