Astérix, la fille de Vercingétorix de Ferri et Conrad

Résumé

Les chefs arvernes du mouvement des FARC (Front Arverne de Résistanche Checrète) se rendent au village des irréductibles pour leur confier le plus grand secret des FARC. Le grand chef VERCINGÉTORIX (shht son nom ne doit pas être prononcé à haute voix) aurait une fille prénommée Adrénaline, désormais adolescente et destinée à unir l’ensembles des gaulois contre l’oppresseur romain. Malheureusement le traître ADICTOSERIX, silencieux comme un pisteur et discret comme un traître, présent à la bataille de “vous savez où” a vendu cette information à César qui dès lors recherche activement l’adolescente, grâce notamment à la formidable puissance des garnisons de BABAORVM, LAVDANVM, PETITBONVM et AQVARIVM.

En tant que vétéran arverne ABRARACOURCIX promet aux chefs IPOCALORIX et MONOLITIX de confier à la garde de l’adolechente qui a tendance à fuguer à ches 2 meilleurs guerriers, dont l’un au moins n’est plus adolechent et en tant que gaulois chélibataire connait tout de l’éducachion des enfants…

Bref, c’est l’histoire éternelle du conflit générationnel entre les anciens qui ont fait la guerre et les jeunes qui cherchent leur place dans la société. Il y a du y avoir beaucoup de jouissance de la part de CONRAD et FERRI à exprimer leur vision moderne d’Astérix dans l’univers déjà fort ancien du petit gaulois. Pour autant les auteurs ont remis la carte de la Gaule qui avait disparu de l’album précédent. Comme quoi certaines traditions ne se perdent pas finalement.

Mon avis

Cet épisode 38 est un excellent cru, l’un des meilleurs depuis la disparition d’UDERZO et GOSCIGNY. L’histoire qui n’a totalement aucun sens, repose sur de très savoureux dialogues et des jeux de mots qui feraient la fierté des papas créateurs d’Astérix. Tous les tauliers des différentes aventures sont présents en passant par EPIDEMAIS jusqu’à BRUTUS avec une mention spéciale pour les malchanceux pirates qui croisent inlassablement au large de l’Armorique. Un grand Astérix ne serait pas grand sans une guest star présente ici en la personne du grand Charles AZNAVOUR pourtant bien dissimulé dans quelques cases.

C’est rythmé, bourré d’emprunts à la culture française et européenne avec des jeux de mots probablement totalement intraduisibles dans d’autres langues. Et c’est tant mieux. L’album est une très bonne tranche gauloise dans la morodialisation ambiante. Cet épisode a un petit côté rétro, bien franchouillard, pardon Biturigeois (bérichon) comme dirait ADICTOSERIX qui fait beaucoup de bien.

Pourquoi vous allez aimer

Ben, parce que c’est Astérix et Obélix, ils sont fous ces gaulois.

Détails

  • Éditeur : Editions ALBERT RENE
  • Nombre de tomes : 38
  • Parution : octobre 2019
  • Scénario : Jean Yves FERRI
  • Dessin : Didier CONRAD

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