La bande dessinée franco-belge

La bande dessinée franco-belge désigne une bande dessinée, essentiellement francophone, publiée par des éditeurs français et belges.

Par extension, il désigne l’ensemble des styles et des contextes éditoriaux communs aux bandes dessinées d’Europe francophone, après la Seconde Guerre mondiale.

Bien que la France et la Belgique aient chacune des auteurs reconnus de bande dessinée auparavant, la bande dessinée désignée sous le terme « franco-belge » éclot réellement dans l’immédiat après-guerre lorsque des périodiques édités en Belgique, dont les principaux sont Le Journal de Tintin fondé en 1946 par Raymond Leblanc et Le Journal de Spirou, conquièrent le marché français. La concurrence que se livrent ces journaux ainsi que le rythme de parution hebdomadaire va entraîner un bouillonnement créatif et plusieurs auteurs vont émerger à cette période. Les milieux et les marchés de la bande dessinée en France et en Belgique francophone deviennent dès lors indissociables : entre les bandes dessinées françaises, belges et suisses francophones, qui partagent le même contexte artistique et commercial, l’identité nationale est souvent floue. De nombreux auteurs français ou suisses travaillent pour des éditeurs belges, et les auteurs belges sont largement diffusés auprès du public francophone. Les spécialistes situent la fin de l’« âge d’or » de la bande dessinée franco-belge au début des années 1970 avec l’apparition de nouveaux magazines apportant de nouveaux styles graphiques à l’instar de L’Écho des savanes et Métal hurlant.

Plusieurs auteurs de bande dessinée franco-belge ont connu une renommée internationale et, au-delà de leurs spécificités locales, ont influencé des auteurs de divers pays, notamment en Italie, en Espagne, au Japon et en Amérique Latine, principalement en Argentine. La bande dessinée franco-belge a notamment des parentés avec la bande dessinée néerlandophone : de nombreux auteurs francophones sont en effet traduits en Flandre et aux Pays-Bas, tandis que des auteurs flamands et néerlandais publient chez des éditeurs francophones, ou sont influencés par les différentes écoles stylistiques franco-belges.

source : Wikipedia

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