Ça y est c’est l’hiver, le froid recouvre de son blanc manteau, nos contrées gauloises. Pourtant une troupe intrépide ose braver les cieux peu favorables pour se rendre comme chaque année dans cette bonne bourgade d’Angoulême et fêter comme il se doit les artistes les plus talentueux de la Bande dessinée. Cette année, le cru fut encore une fois excellent comme en témoigne le palmarès du fauve (la célèbre mascotte créée par Lewis TRONDHEIM en 2007).
- Fauve d’Or prix du meilleur album (c’est Zebest, mais avec aucun critère objectif, comme les bdchirées en fait)
Moi, ce que j’aime, c’est les monstres #1 – Emil Ferris (Monsieur Toussaint l’Ouverture)
- Fauve d’Angoulême Prix spécial du jury (un album méritant d’être distingué mais n’entrant dans aucune des autres catégories, l’ovni en fait)
Les Rigoles – Brecht Evens (Actes Sud)
- Fauve d’Angoulême Prix Révélation (un auteur en début de parcours, dont la bibliographie ne peut compter plus de trois ouvrages)
Ted drôle de coco – Émilie Gleason (Atrabile)
- Fauve d’Angoulême Prix de la Série (la meilleure série dont l’un des albums est paru l’année précédant le festival)
Dansker – Hadfan Pisket (Presque Lune) (lire la critique du tome 1)
- Fauve d’Angoulême Prix du Patrimoine (la réédition ou la première édition d’une œuvre appartenant au patrimoine de la bande dessinée mondiale)
Les Travaux d’Hercule – Gustave Doré (Éditions 2024)
- Fauve Polar-SNCF (un album attribué par un jury de personnalités et le gagnant de l’année d’avant)
Villevermine #1 – Jérôme Lambert (Sarbacane)
- Fauve d’Angoulême Prix de la bande dessinée alternative (des publications non professionnelles, sans distinction d’origine géographique ou de périodicité)
Expérimentation – Samandal (Liban)
- Fauve d’Angoulême Prix Jeunesse (un album destiné à la jeunesse. Le jury est constitué d’enfants)
Le Prince et la couturière – Jen Wang (Akileos)