WILFRID LUPANO

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Quand on se saisit d’une BD, on a envie d’être transporté, embarqué dans une histoire qui va vous surprendre, vous amuser, vous émouvoir. Une histoire qui va vous captiver. Quand vous lisez une BD de Wilfrid Lupano, vous savez que ça va être le cas. Mais vous ne savez pas pourquoi, et c’est ça qui est génial.

En effet, quel point commun entre les deux one shot déments que sont Ma révérence (polar sombre chez Delcourt, avec Rodguen) et le Singe d’Hartlepool (fable tragi comique sur le racisme chez Delcourt, avec Jérémie Moreau)?  Quel rapport entre Un océan d’amour (roman muet chez Delcourt/Mirages, avec Gregory Panaccione) et la série l’Assassin qu’elle mérite (comédie dramatique en 4 tomes chez Vents d’ouest, avec Yannick Corboz)  ? Sans parler des série à succès Les vieux fourneaux (comédie satirico sociale chez Dargaud avec Paul Caueet) ou L’homme qui n’aimait pas les armes à feu (western historico comique chez Delcourt avec Paul Salomone).

 

 

 

 

 

 

 

Wilfrid Lupano a un talent rare, celui de vous raconter des histoires en vous surprenant à chaque page et en vous proposant à chaque fois des univers hyper cohérents. C’est – j’imagine – le fruit d’un travail très important qui fait que le lecture se résume en un mot le plaisir.

Cela fait de vraies belles bandes dessinées, toujours très bien servie par les dessinateurs et toujours avec un engagement certain. Le racisme, les travers de la société moderne dans ce qu’elle a de plus risible ou de plus noir. Le combat contre les armes… Avec Lupano, le sourire n’est jamais loin, mais la réflexion non plus.

Bref, je suis un inconditionnel… Monsieur Lupano, c’est quand vous voulez pour prendre un café !!!

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