Le résumé
Printemps 89, en Allemagne de l’Ouest Wiebke une jeune adolescente de 16 ans pratique l’aviron à haut niveau avec sa sœur Brita. Partagée entre l’entrainement, les compétitions, le collège et les garçons, Wiebke vit son adolescence à fond quand soudain la nouvelle tombe : le mur de Berlin est tombé. La RDA et la RFA ne vont faire qu’un seul et même pays… D’abord relativement indifférente à cette nouvelle historique, c’est à travers son sport qu’elle va en mesurer les premières retombées. En 91, elle rencontre les athlètes de l’Est pendant les entrainements au lac de Ratzeburg dans le nord de l’Allemagne en vue des championnats du monde junior. Avec leur réputation d’athlètes dopées, Wiebke les perçoit d’abord comme des concurrentes et des bêtes curieuses. Maius rapidement et surtout naturellement, Wiebke finit par surmonter ses préjugés et aller au contact de celles qui deviendront ses amies, au même titre les athlètes de l’Ouest.
Le nuage de points
Mon avis
« Dans le même bateau » est avant tout une chronique autour de la vie d’une adolescente qui a 16 ans. Elle vit son sport à fond, elle s’embrouille avec sa sœur qui très vite devient sa meilleure amie, elle s’ouvre aux garçons et est cocoonée par ses parents. Est-ce la dimension autobiographique ? En tous cas, le ton proposé par Zelba est particulièrement juste et touchant. Tous les sentiments de l’adolescence y passent : l’engagement, la colère, la jalousie, l’amusement, la curiosité, le tout sur un fond historique et politique exceptionnel. Zelba respecte l’age de Wiebke qui ne comprend pas tout de suite l’ampleur de ce qui est en train de se passer avec la chute du mur. Le dessin est incroyablement juste. Il est gai, comme une ado de 16 ans qui croque la vie à pleines dents ! En plus, Zelba prend le temps d’avoir une approche pédagogique sur l’Aviron, les 2 Allemagne d’avant 89, sur le dopage et sur … l’amour !
Superbe BD aux éditions Futuropolis. A faire lire à tous !
Comment j’y suis venu ?
An croisant Anne-Gaëlle, un matin de novembre au Hibou…
1 remarque de comptoir sur “Dans le même bateau. De Zelba aux Editions Futuropolis”