Résumé
Sarah Bernhardt avait un tempérament hors du commun. Quand elle était enfant, quand elle s’occupait des blessés lors de la guerre de 1870 et bien sûr quand elle était sur les planches pour passer du statut de jeune comédienne à celui de star des théâtres, connue dans le monde entier. C’est cette vie romanesque qui nous est racontée dans “Divine – Vie(s) de Sarah Bernhardt”.
Son engagement pendant la guerre pour soigner les blessés, protéger sa famille et bousculer les Allemands. Sa vie d’artiste avec l’éclosion de son talent, sa reconnaissance des deux côtés de l’Atlantique, son combat pour la création et également son goût pour la starisation. Marie Avril et Eddy Simon nous promènent à travers les différentes facettes de la Divine.
Mon avis
La Divine est un personnage hors norme par la vie qu’elle a vécu mais également par ce tempéramment de feu qui a fait sa réputation. Jean Cocteau parlait d’elle comme du premier monstre sacré du théatre. On pourrait aller plus loin en disant qu’elle était une des premières mega stars des planches et qu’elle a également inventé la notion de caprice qui va avec.
Pour nous faire découvrir Sarah Bernhardt, Eddy Simon a choisi une narration chronologique et très simple. On y apprend plein d’éléments sur la vie de la Divine. Le dessin de Marie Avril est également très classique. Les affiches des spectacles qui ponctuent régulièrement le récit sont superbes. On aurait aimé un peu plus de folie à la fois dans la narration et dans les dessins mais on apprend beaucoup sur Sarah Bernhard dans ce très bel ouvrage aux Editions Futuropolis
Comment j’y suis venu ?
La BD m’a permis de découvrir des classiques de la littérature. Elle est également une ouverture possible sur des personnages qui ont marqué leur temps. Ainsi, récemment, j’ai pu lire des biographies sur Orwell, Violette Morris ou Django Reihnardt. Je ne connaissais pas la vie de Sarah Bernhardt. C’est désormais corrigé !