Le résumé
Yvan a 50 ans. Il vient de perdre coup sur coup sa mère, son père et son boulot. Sa femme Florence travaille à l’étranger et ses enfants mènent désormais leur vie chacun de leur côté. Bref, il est seul et a un petit moral. Il se souvient de ses 20 ans quand il considérait avec ses camarades Joub et Christophe que les quinquas étaient des vieux sans avenir… Heureusement, tout n’est pas tout noir, Thierry et Sandra, deux vieux amis lui ont prêté une maison dans le Jura pas loin de chez eux. Il y débarque avec ses idées noires, ses certitudes, ses allures de garçon incompris et tout un tas de babioles récupérées chez ses parents, qui ont marqué son existence d’une façon ou d’une autre. Le temps de faire le bilan est venu, essayer de ne pas se noyer dans le mélo dramatique et de faire émerger des idées positives. Ca peut être casse gueule, mais ça peut aussi faire du bien et permettre de repartir du bon pied !
Le nuage de points
Mon avis
Etienne Davodeau est un compteur hors pair pour qui la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il nous l’avait montré avec « Lulu femme nue », il l’illustre encore parfaitement avec « Les couloirs aériens » et la crise de la cinquantaine de Ivan. Il est sans concession dans son récit ne cherchant pas à nuancer la vision sombre et autocentrée de son personnage.
Le dessin léger, éclairé par les lumières et les reliefs du Jura est un formidable allié, source de réconfort et d’espoir.
Intéressant de constater autour de moi que les hommes ont été plus marqué par le côté sombre de l’histoire quand les femmes y voient beaucoup d’humanité. Exactement l’inverse que pour « Lulu, femme nue ». Comme quoi, il est sans doute plus facile de se projeter sur les souffrances du sexe opposé que de se confronter à ses propres troubles.
Comment j’y suis venu ?
Cela fait des mois que j’attends la sortie de cette superbe BD… comme j’attends impatiemment toutes les BD de Etienne Davodeau
1 remarque de comptoir sur “Les couloirs aériens de Etienne Davodeau, Joub et Christophe Hermenier – Aux éditions Futuropolis”